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Guadeloupe : mise en place d’un couvre-feu de 22 heures à 6 heures

La Guadeloupe va introduire un couvre-feu à compter du dimanche 7 mars face à la progression du variant britannique du coronavirus, particulièrement contagieux, et la détection d’un autre variant, a annoncé mardi son préfet Alexandre Rochatte.

  • Par: Radio Péyi avec Outremers360
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Après la Mayotte et la Réunion qui a abaissé son couvre-feu à 18 heures ce mardi 2 mars, le Préfet de Guadeloupe a annoncé l’instauration d’un couvre-feu dès dimanche 7 mars, en vigueur de 22 heures à 6 heures du matin. « J’ai demandé l’autorisation au gouvernement des mesures de couvre-feu, qui me seront octroyées dans la semaine, a déclaré Alexandre Rochatte, le préfet de Guadeloupe, en conférence de presse ce mardi 2 mars. Les mesures de couvre-feu ne sont pas des mesures évidentes à prendre, mais (…) elles fonctionnent. Il faut éviter la saturation du système hospitalier afin de ne pas nous retrouver comme au mois de septembre dernier. »

Des mesures complémentaires ont été annoncées, en raison de la présence de variants sur le sol de l'archipel. Le taux de positivité y est quasiment de 9 %. « Les compétitions sportives auront lieu à huis clos », a indiqué Alexandre Rochatte. « Il n’y aura plus de possibilité de sport dans les salles fermées et dans les salles fitness, sauf pour les compétitions et les activités périscolaires », a-t-il aussi déclaré. « Ces mesures, qui ne sont pas extrêmes, ne seront efficaces que si la responsabilité de chacun s’applique ».

102 cas confirmés de variant britannique

308 cas positifs de résidents ont été relevés en Guadeloupe entre le 22 et le 28 février, contre 166 la semaine précédente. Avec 102 cas confirmés de variant britannique au 28 février, contre 44 la semaine précédente, la part de ce dernier augmente nettement: « Environ 20% des cas confirmés sont liés à un variant », a souligné Alexandre Rochatte, qui prévient que si le couvre-feu décidé « ne suffisait pas, nous serions obligés de revoir les horaires ».

« La situation est plutôt à l’aggravation puisque nous avons un doublement quasiment des cas et des taux d’incidence », a indiqué Valérie Denux, directrice générale de l’ARS Guadeloupe, lors du point de situation. « Un cas de variant autre » a été détecté « chez un jeune garçon qui a moins de 12 ans et qui était symptomatique », a-t-elle par ailleurs précisé. Il s’agit d’un variant « brésilien ou sud-africain » selon les premières informations.