themes/default/item_post.html.twig

CHRU 2025 : l’offre de santé dans les communes de l’intérieur au cœur des débats

Le 4ème comité de pilotage du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) s’est tenu ce mercredi 26 octobre 2022 à la CTG. L’ensemble des acteurs annoncent que le projet avance bien.

  • Par: adminradio
  • Date:

Un projet sur lequel ont échangé pour la 4ème fois l'Agence française de développement, la Banque des territoires, les parlementaires Guyanais, la préfecture, l'ARS et la Collectivité territoriale de Guyane lors Comité de pilotage (Copil) hier matin. Il était question de faire le point sur l’avancement des travaux techniques. « Ce sont des travaux techniques du quotidien qui ne sont pas visibles de l’extérieur mais il y a un énorme travail d’ingénierie. Les professionnels doivent s’accorder sur les priorités », indique Clara De Bort, directrice générale de l’ARS Guyane et secrétaire générale du Copil.

Prévu pour 2025, au-delà de la formation de médecins, le CHRU est un projet multisite de 7,2 millions d’euros avec en plus des trois établissements actuels (CHC CHK CHOG), des hôpitaux de proximité à Saint-Georges de l'Oyapock, Grand-Santi et Maripasoula.

Centre de prévention et de santé de Grand Santi (Photo : A.BeharyLS / Radio Péyi) 

La mise en place d'infrastructures de santé sur les sites isolés a pris une large place dans les réflexions et le débats fut long explique Clara De Bort :

« Installer la radiologie à Maripasoula et à Grand Santi, par exemple, ne se fait pas d’un seul claquement de doigt. Il y a des règles à respecter. Plusieurs questions ont été posées : est-ce qu'on démarre avec des équipements temporaires ? ou est-ce qu’on attend de construire pour démarrer ? Après un long débat, le copil a décidé de démarrer l’offre de soin avec les infrastructures actuellement agrandies par des modulaires et de reconstruire dans un deuxième temps pour éviter une trop longue attente »

Le Conseil national de refondation a également été présenté. Il s’agit d’un travail de mobilisation au niveau national de l’ensemble des territoires qui s'intéressent à plusieurs sujets notamment les sujets de santé.  « Ce qui est souhaité, c’est que les territoires fassent remonter leurs idées, les innovations. Nous avons proposé que les instances qui existent en Guyane soient mobilisées pour répondre aux questions posées par ce Conseil national de la refondation », précise Clara De Bort.

 « Je retiens que tout le monde est à la tâche. On y arrivera ensemble et franchement quand je vois l’apport de chacun acteurs dans l’avancement de leurs travaux, je suis optimiste », conclut la directrice de l’ARS.