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Orpaillage : un exploitant condamné pour ne pas avoir respecté son secteur d’extraction

La chambre correctionnelle de Saint Laurent du Maroni a condamné la semaine dernière un orpailleur à 2 ans de sursis pour exploitation minière illégale portant atteinte à l’environnement par la coupe de bois et forêt. Les détails

  • Par: adminradio
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Le 23 janvier dernier, deux exploitants aurifères comparaissaient dans la chambre correctionnelle de Saint-Laurent. Le tribunal condamne l’un à deux ans d’emprisonnement avec sursis, à l’interdiction définitive d’exercer l’activité minière et au versement de 5 000 euros de dommages et intérêts pour chaque partie civile, l’Office national des forêts (ONF), le Parc amazonien de Guyane (PAG) et Guyane Nature Environnement (GNE). L’autre prévenu ressort quant à lui libre.

Un exploitant légal impliqué dans de l’activité illégale

Entre 2017 et 2020, les agents de l’ONF et des services de l’Etat ont constaté à 5 km à l’Est du bourg de Papaïchton plusieurs chantiers de mine d’or artisanale en-dehors des périmètres autorisés à l’activité minière, autrement dit des chantiers d’orpaillage illégal.

Dans ce secteur, Christian Blakaman, le chef d’entreprise condamné était alors titulaire de deux autorisations d’exploitation minière sur la crique Bamba, valable jusqu’en 2016 pour l’une et jusqu’en 2019 pour l’autre : « les chantiers hors-titre étaient pour certains en continuité directe avec les travaux réalisés sur ces périmètres », indique Guyane Nature Environnement, l’association environnementale qui se dit satisfait de la décision :

“Le plus important c’est la condamnation de cette infraction environnementale pour mettre fin à l’impunité, néanmoins ce dossier montre que les procédures administratives et judiciaires restent perfectibles” résume Matthieu Barthas, président de Guyane Nature Environnement.

(Photo en Une d'illustration)