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Justice : un an après le mouvement social de mars-avril

  • Par: abehary
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Focus sur le volet justice. À l'occasion des 1 ans du mouvement social de mars-avril, la rédaction de Radio Péyi, vous propose un point d'étape, secteur par secteur, de l'accord de Guyane signé le 21 avril 2017, après un mois de mobilisation.

Les avocats de Guyane ont suivi et soutenu le mouvement social l’année dernière. Ils étaient tous dans les rangs lors de la marche du 28 mars à Cayenne (voir photo). Parmi les revendications des avocats, il y avait la mise en place d'un tribunal de grande instance à Saint-Laurent-du-Maroni, mais aussi la construction d'une cité judiciaire à Cayenne. Pour l'instant, selon Georges Bouchet, bâtonnier du barreau de Guyane, le projet de cité judiciaire est au point mort. « Ce que nous exigeons c’est d’avoir le contenu du programme. On doit savoir comment sera la cité judiciaire et sa capacité d’accueil. On veut avoir un calendrier. Nous espérons que dans les semaines avenir nous aurons des propositions concrètes sur le planning du programme de réalisation de la cité judiciaire » affirme-t-il.

L'agence pour l'immobilier de la justice a été officiellement saisie, ses membres doivent se rendre sur place et trouver un terrain. Même si les dossiers avancent timidement, Georges Bouchet estime que cela valait le coup de se mobiliser il y a un an. « Il n’y a pas de raison que la justice en Guyane soit discriminée par rapport à d’autres territoires. Il fallait se mobiliser aussi. Nous avons réclamé des moyens adaptés aux justiciables Guyanais. L’accroissement  de la population induit une forte demande dans nos services » précise-t-il. Le bâtonnier du barreau de Guyane espère que les choses vont s'accélérer, car il y a urgence selon lui.

Autre point de l'accord de Guyane sur le volet justice : la construction d'une deuxième prison sur le territoire, pour désengorger celle de Rémire-Montjoly. Pour l'instant, une étude est en cours pour trouver le terrain approprié.