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Des jeunes guyanais développent «Oraclus : Comet rising», un jeu vidéo de combat avec la Guyane en toile de fond

Oraclus : Comet rising, c'est le titre de ce jeu sur lequel travaillent ces jeunes âgés d'une vingtaine d'années et éparpillés à travers la planète, l'un dans l'Hexagone, l'autre au Canada. A partir d'un univers créé par l'un d'entre eux, Laurent Rey, ils mènent à bien une tâche très complexe : créer un jeu vidéo. Ils n'en sont encore qu'au début de l'expérience.

  • Par: Radio Péyi avec Outremers360
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Ils partent sur un type de jeu bien particulier et connu des amateurs. Laurent Rey, le concepteur et directeur artistique d'Oraclus. Pour le jeu, il a imaginé un univers récurrent qu'il utilise aussi dans ces productions écrites et musicales. La base première est un jeu de combat. Certains connaissent Street Fighters, Tekken, beaucoup ont grandi avec Mortal Kombat et d'autres encore. Les concepteurs ont essayé de se calquer sur ces modèles avec deux personnages.

« L'idée est d'avoir un jeu de salon sur lequel on peut s'amuser entre amis, à plusieurs joueurs. On pourra sélectionner son personnage préféré, apprendre les techniques et faire des compétitions. C'est un évènement il y a quelques années en Guyane qui nous a beaucoup inspiré et qu'on espère développer à travers cet héritage avec deux personnages »

Un modèle en solo est également prévu mais il est pour l'heure beaucoup moins mis en avant. Ce projet demande beaucoup de temps, car créer des jeux vidéo, ce n'est pas leur métier, rappelle son concepteur et directeur artistique Laurent Rey :

« Je suis récemment diplômé d'un master de lettres et arts et sciences humaines. Un projet comme celui-la fait en indépendant, est créé en marge de ses activités professionnelles, des études et des cours. On s'y consacre tous les jours, on s'organise en faisant des plannings, des montages, des traitements audios. Ce sont des choses faites en autodidacte et en indépendant avec l'aide de personnes qui sont dans ces milieux-là ».

Avec ce jeu, il se projette sur un an, deux ou trois ans pour envisager une version beaucoup plus aboutie avec des mises à jour régulières et quelque chose de bien plus fourni. Ils ont introduit des références guyanaises dans leur jeu, que ce soit dans les décors ou dans d'autres types de références. Ils sont partis de la Guyane pour faire leurs études et ont une volonté de créer une esthétique amazonienne dans le jeu. Actuellement, Laurent Rey vit dans l'Hexagone, Hugo Bos, lui, vit au Canada et bien d'autres partenaires sont dans les quatre coins à travers le monde. Ils essayent de représenter leur communauté dans ce jeu. Beaucoup s'y reconnaîtront, promet Laurent Rey, concepteur et directeur artistique du projet :

« C'est à la fois une toile de fond et une ressource première dans laquelle je tire toutes les inspirations... La Guyane et son environnement de la jungle, de la forêt, le créole, la faune et la flore, ce sont des éléments que j'essaye de représenter façon nouvelle sans en perdre l'essence, avec une impression du mystique avec des éléments du folklore sans le nommer directement, mais dans lesquels tout Guyanais pourra les identifier facilement »

Un travail qui demande énormément de temps et d'argent à Laurent Rey et son comparse Hugo Bos. Pour atteindre le premier palier de développement qu'ils visent, nos jeunes Guyanais ont besoin d'un coup de main de 5 000 euros. Pour rassembler cette somme, ils ont lancé une levée de fonds sur KickStarter, jusqu'au 21 novembre.