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Championnat du monde d’Athlétisme : pas de médailles pour nos quatre Guyanais

Le championnat du monde d’athlétisme à Doha au Qatar s'est terminé ce dimanche 6 octobre. Quatre Guyanais faisaient partis de l’équipe de France dont le bilan n’est pas très glorieux.

  • Par: abehary
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Au retour de Doha, la déception règne pour le clan guyanais de l'équipe de France. Alexie Alaïs, Marvin René, Amaury Golitin et Loïc Prévot sont rentrés bredouilles de ses mondiaux d'athlétisme.

Dans ces championnats du monde, Alexie Alaïs au javelot est la première à se lancer dans la compétition. La lanceuse guyanaise ne parvient pas à atteindre la finale. Et c'est une grosse claque pour Alexie Alaïs avec un lancé de 60,46m elle est éliminée à deux doigts de la qualification. C’est une grande déception pour elle mais Alexie n'est pas abattue. « Je dois travailler davantage. Dès le lendemain, j’étais déjà à l’entrainement. Ces championnats étaient une expérience à vivre. J’ai appris. Nous allons en tirer les leçons car je pense déjà à Tokyo 2020 », déclare Alexis Alaïs.  

Déception aussi pour Marvin René et Loïc Prévot car aucun d’eux n’a foulé la piste du Khalifa Stadium alors qu’ils étaient annoncés au relais 4x100m et 4x400m. « Même si je n’ai pas pu m’exprimer lors de ce championnat, j’en ressors encore plus motivé pour les prochaines compétitions », nous dit Loïc Prévot. Pour l'instant, nos deux jeunes athlètes n'ont pas encore reçu d'explication ni de leur coach, ni de la fédération.

Samedi, le pire scénario est arrivé lors de l’épreuve tant entendu du 4x100m masculin. Après s'être qualifiés brillamment en finale en réalisant le troisième meilleur temps de l’histoire de l’équipe de France sur 4x100m. Le relais français composé du Guyanais Amaury Golitin, Jimmy Vicaut, Méba-Mickaël Zeze et Christophe Lemaitre se solde avec un échec en finale. Dès le premier passage de témoin, Amaury Golitin ne parvient pas à transmettre à Jimmy Vicaut le précieux bâton. Le témoin tombe, c'est le fiasco. « Je suis vraiment dégouté. Je voulais vraiment faire quelque chose de bien. Jimmy n’a pas entendu le 1er hop, nos vitesses n’étaient pas synchronisées. J’arrivais en fin de parcours, je ralentissais et Jimmy a accéléré donc nous n’avons pas réussi la transmission de témoin », explique Amaury Golitin.

A Doha, le bilan est donc médiocre pour l’équipe de France, qui n’a remporté que deux médailles et figure au 24ème rang du classement des médailles. Les athlètes Guyanais sont encore jeunes, ce fut une première compétition pour eux au niveau mondial. Ils se sont nourris de cette expérience. Ils quittent Doha deux fois plus motivés avec l’espoir de vivre des belles années devant eux. Prochains objectifs, les qualifications pour les J.O à Tokyo en 2020.