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Le séminaire annuel des directrices et directeurs de Parcs nationaux de France en Guyane, une première en Outre-mer

Un séminaire regroupant les directeurs des 11 parcs nationaux de France s’est tenu à Rémire et Camopi, accompagné de la visite du Parc amazonien de Guyane par 15 autres directeurs et directeurs adjoints, le délégué inter-parcs et la nouvelle chargée de communication du collectif. Les détails avec notre partenaire Outremers360.

  • Par: superadmin
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À l’issue d’une semaine particulièrement chargée, les séances de travail ont permis de se pencher sur la révision des chartes, le travail lié à la formation, l’organisation des parcs, ou encore le domaine de la communication. L’Office français de la biodiversité (OFB) a notamment été associé à certains échanges, dans une volonté de définir des solutions partagées. Selon Valérie Séné, directrice du Parc national de la Guadeloupe, « un sujet comme l’évolution des chartes, c’est l’occasion pour nous, de mettre en commun nos idées pour déterminer comment on passe les étapes suivantes et avec quels moyens. C’est déterminant : les parcs existent parce qu’il y a des chartes et il n’y a pas de charte d’application réussie, s’il n’y a pas de moyen ».

Photo : François Victor / Parc national de Port Cros - Maxime Charronneau - Arnaud Anselin / PAG

Le séminaire a également été l’occasion de faire découvrir la richesse du territoire guyanais, mais aussi ses contraintes, comme le résume Marc Duncombe, directeur du Parc national de Port-Cros : 

« Voir cette Guyane de l’intérieur m’a surpris. Prendre la pirogue pour s’y rendre, nous fait bien prendre conscience de l'isolement de Camopi, mais aussi des grosses difficultés de logistique et de toutes les contraintes à travailler sur un territoire aussi vaste et avec autant de diversité », impressionné également par la difficulté de la tâche sur le sol guyanais et par « l’engagement physique des agents du Parc amazonien, dans des actions dures et difficiles, comme dans la lutte contre l’orpaillage illégal. Ils font du Parc amazonien un véritable fer de lance dans cette lutte ». 

Des différences génératrices d’idées, pour Valérie Séné : « Comprendre le territoire des uns et des autres nous permet de mieux appréhender le nôtre. Échanger avec les agents du Parc Amazonien, m’a permis de voir des choses sous un autre prisme. On se nourrit de nos différences ».