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Les prochains collèges et lycées planifiés pour 2020

  • Par: abehary
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Le rectorat et la CTG ont fixé un calendrier précis pour la livraison de nouveaux établissements scolaires dans l’académie de Guyane.

L’objectif pour Rodolphe Alexandre, président de la CTG et Alain Ayong Le Kama, recteur de l’académie de Guyane est qu’en 2020, les nouveaux établissements scolaires accueillent leurs premiers élèves.

Constructions des collèges et lycées dès 2018

La pose de la première pierre des collèges Cayenne VI sur le camp du Tigre et le collège de Saint-Laurent du Maroni VI est prévue pour 2018. De même pour les lycées de Maripasoula, de Saint-Georges et de Macouria. Un collège est également programmé à Montsinery-Tonnegrande, reste à déterminer le terrain. Deux lieux sont à l’étude, un terrain de l’Etablissement Public Foncier et d’Aménagement de la Guyane (Epfag) ou la friche industrielle de TDF. Pour ce dernier, une expertise est en cours, elle devra démontrer la viabilité du site qui pourrait contenir de l’amiante. Concernant le collège de Taluen, la mairie de Maripasoula a cédé un terrain à titre gratuit. « Un comité a été mis en place pour réfléchir au projet, dans sa conception architecturale » a précisé Rodolphe Alexandre. En revanche, aucune date n’est précisée concernant la construction du collège de Taluen.

La capacité d’accueil des futurs lycées est estimée à environ 1000 élèves et 600 élèves pour les collèges.

Des projets constitués bien avant les Accords de Guyane

« Nous n’avons pas attendu le 1 milliard du gouvernement, tous cela était configuré dans le pacte d’avenir » a rappelé Rodolphe Alexandre. « Tant mieux si aujourd’hui, il y a un accord qui a été reconnu et acté par le gouvernement » a-t-rajouté. Parmi les fonds figurant dans cet accord, 250 millions d’euros seront versés sur cinq ans pour les collèges et lycées.

Parallèlement des internats sortiront de terre

« Les internats, c’est pratiquement déjà parti », annonce Rodolphe Alexandre. L’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (Anru), prend en charge l’opération financière à 100% concernant l'extension de l’internat du lycée Lama-Prévot, la construction de celui du lycée Bertème Juminère, de Grand-Santi et de Saint-Georges. Les travaux de l’internat de Maripasoula sont bien entamés, Emmanuel Macron, le président de la République a pu le constater lors de sa récente visite dans la commune. L’internat de Maripasoula sera inauguré en 2018.

L'extension de l'internat du lycée Lama-Prévot à Rémire-Montjoly prévue pour 2018. (Photo :A.BeharyLS)

Une « transition à gérer » avant les premières inaugurations de lycées et collèges.

« Il y a la transition à gérer avant que cela soit construit » annonce Alain Ayong Le Kama, recteur de l’académie de Guyane. Il souhaite prendre des mesures à court terme pour pallier le sureffectif des établissements actuels. Le recteur a annoncé qu’il s’agira de transformer les 5 lycées professionnels en lycées polyvalents, en créant des salles supplémentaires, « ça permettra d’augmenter la capacité d’accueil des établissements dès la rentrée 2018 » a précisé Alain Ayong Le Kama. Les deux premiers lycées professionnels à être transformés en 2018 seront les lycées de Balata à Matoury et Raymond Tarcy à Saint-Laurent du Maroni. L’autre mesure est de changer l’organisation horaire de la semaine scolaire. Il s’agira d’optimiser le planning hebdomadaire des cours, en rajoutant éventuellement des cours le mercredi après-midi ou le samedi dans certains cas. « Ca permettra de gagner en extensions horaires et en nombre de classes » selon Alain Ayong Le Kama. Cette solution sera discutée avec les parents, les chefs d’établissements et les enseignants.

Le Lycée professionnel Raymond Tarcy de Saint Laurent du Maroni devrait être transformé en lycée polyvalant (filières professionnelles et générales). (Photo : A.BeharyLS)

Des professeurs, du personnel pour tous les établissements ?

« Il y a une règle simple, si il y a une classe avec des élèves, il y a un enseignant devant » a affirmé, le recteur. Néanmoins, Alain Ayong Le Kama reconnait la faible attractivité de l’académie pour le recrutement d'enseignants mais il assure que le rectorat anticipe déjà la rentrée 2018 pour être certain d’avoir le nombre de professeurs nécessaires.