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L'université de Guyane ouvre une licence STAPS

10 ans après sa création, l’université de Guyane continue d’ouvrir de nouvelles filières et proposera une licence STAPS dès la rentrée prochaine.

  • Par: adminradio
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Plus besoin de partir loin d’ici pour étudier les STAPS ! Dès septembre, l’université de Guyane proposera aux étudiants une licence "Sciences et techniques des activités physiques et sportives", un enseignement qui forme, par exemple, des professeurs d'EPS, des coachs sportifs ou encore des médiateurs sociaux. 

Dans un premier temps, seule la première année sera ouverte, une décision que le président de l'université justifie par le nombre d'enseignants nécessaires au bon déroulé de la formation :

“Nous avons déjà identifié une quinzaine d’enseignants, et plus nous allons ouvrir de niveaux, plus le nombre de formateurs sera important”, explique Laurent Linguet, le président de l'université de Guyane.

L’institution se développe peu à peu et les jeunes Guyanais n'auront plus à s'installer loin pour poursuivre leurs études supérieures, espère-t-il.

“Nous étions la seule université ultramarine à ne pas proposer cette licence. Nous allons pouvoir permettre à nos étudiants de s’engager dans ce diplôme qui est très exigeant en leur assurant les meilleures chances de réussir.” affirme le président.

A présent, l’heure est à l’organisation de la formation, entre cours théoriques et pratique sportive.

Cette licence qui attend un flux d’une quarantaine d’étudiants, pourra compter sur un partenariat avec une autre université et des cours communs avec d'autres formations, notamment avec la première année de médecine pour les cours d’anatomie ou encore les sciences humaines.

“Pour les enseignements de spécialité, nous avons fait appel à une convention avec l’université [Sorbonne] Paris Nord, qui va mettre à notre disposition des enseignants qui vont venir dispenser leurs cours à nos étudiants en présentiel”, poursuit Laurent Linguet.

Une nouvelle formation porteuse d’espoirs pour un territoire où, comme partout, le sport reste un vecteur important d’inclusion.