La CTG ouvre son bureau à Belém pour un renforcement de la coopération régionale
La création de cette Représentation Permanente (RP) répond à une volonté des élus guyanais de dépasser les relations ponctuelles et de s’inscrire dans une coopération à long terme. "Cette plateforme doit devenir un véritable acteur de la coopération entre nos deux régions", déclare Christian Haridas, le représentant de la CTG à Belém. "L’idée est d’installer un espace collaboratif dynamique pour que la Guyane puisse valoriser ses richesses et son expertise."
© Rodrigo Pinheiro/Agence Pará
La COP 30 représente un enjeu majeur pour la Guyane, mais Christian Haridas insiste sur l'importance de maintenir la coopération après l'événement :
"La COP doit être un tremplin. Ce bureau ne sera pas seulement un point de passage pour la COP, mais une base pour des projets durables entre la Guyane et l'État du Para."
Une coopération universitaire et économique
Lors de son dernier déplacement à Belém, Christian Haridas a rencontré le gouverneur du Para, le maire de Belém et les responsables de l'Université du Para. Il a pu mesurer l'enthousiasme des Brésiliens pour la mise en place de projets concrets et durables de coopération entre la Guyane et le Para. En particulier, la coopération universitaire, déjà bien avancée, a été renforcée par la visite du président Emmanuel Macron à Belém en mars 2024.
"L’Université du Para, avec ses 70 000 étudiants, est un acteur clé pour des projets de recherche. Nous devons exploiter ces opportunités pour renforcer nos liens", explique Christian Haridas. Il souligne également les atouts de l’État du Para :
"Avec 8 millions d’habitants et une bioéconomie dynamique, le Para offre de nombreuses perspectives pour des projets communs en bioéconomie et en tourisme."
La coopération entre la Guyane et le Para s’annonce fructueuse, et la RP à Belém en sera le moteur. "Nous voulons que cette relation dépasse la COP 30 et se développe dans des projets concrets, au bénéfice des deux peuples", conclut Christian Haridas.