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Bruno Retailleau élu à la tête des LR : les militants guyanais saluent "une première étape vers la refondation"

Bruno Retailleau a été élu président des Républicains dimanche 18 mai avec plus de 74 % des voix. En Guyane, les militants LR accueillent cette élection comme un nouveau départ pour leur parti, après une période de turbulences marquée par le départ d’Éric Ciotti vers le Rassemblement National. Jean-Philippe Dolor, figure locale du mouvement, appelle à une écoute accrue des réalités guyanaises.

  • Par: adminradio
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Les militants des Républicains en Guyane ont suivi avec attention l’élection interne qui a porté Bruno Retailleau à la tête du parti. Pour Jean-Philippe Dolor, candidat LR lors des dernières législatives dans la 2e circonscription, cette victoire est incontestable : « Les militants pour la Guyane, soit 40 militants en suivant cette élection, reconnaissent le score sans appel de monsieur Retailleau, élu président des Républicains ». Ce résultat ouvre, selon lui, un nouveau chapitre pour le parti :

« Le mouvement politique des Républicains est en pleine refondation. C’est vraiment la première phase de cette refondation, à la suite du départ d’Éric Ciotti. »

Une vision nationale… mais ancrée dans le territoire guyanais

La voix des Républicains de Guyane se veut constructive mais surtout vigilante au contexte local. Soutenant Bruno Retailleau, ils entendent participer activement à la refondation du parti, tout en affirmant avec force leurs réalités locales. Le message est clair : la reconquête électorale passera aussi par la prise en compte des territoires ultramarins.

Jean-Philippe Dolor insiste sur un point essentiel : l’importance de prendre en compte les spécificités locales dans la reconstruction du parti :

« Nous voulons véritablement construire un projet et une vision politique à partir de nos réalités. La Guyane, c’est un territoire français, mais nous avons nos enjeux, nos intérêts à défendre. »

Un exemple récent illustre cette posture : la réaction ferme des LR de Guyane à l’annonce d’un quartier de haute surveillance à Saint-Laurent-du-Maroni, projet émanant de Gérald Darmanin pourtant de leur propre famille politique. Un projet qui a été salué par Bruno Retailleau. Les militants locaux avaient alors exprimé publiquement leur opposition, preuve de leur volonté de garder une voix indépendante.

Les Républicains de Guyane attendent désormais des actes concrets de leur nouveau chef de file. Jean-Philippe Dolor appelle à un leadership attentif et ouvert :

« Ce que nous attendons, c’est de la proximité dans l’action, de l’écoute des réalités sur les grands sujets : développement économique, sécurité, éducation, action sociale. [...] Il faut beaucoup plus de dialogue, d’humilité pour respecter nos concitoyens, qu’ils soient de Paris, Strasbourg, Cayenne ou Saint-Laurent-du-Maroni. »

« Il faut un vrai chef » : le retour à l’ordre et à la clarté

Pour Jean-Philippe Dolor, cette élection vient combler un vide laissé par une direction affaiblie depuis plusieurs mois, il conclut en indiquant qu’il est nécessaire d’avoir un vrai leader pour apporter une alternative aux prochaines élections :

« C’est vrai que la droite a une longue tradition, une culture du chef. Le fait d’avoir un patron, ça permet de se projeter, de construire un projet de société pour que les Français et les Guyanais vivent mieux. Désormais, il appartient au parti de se structurer et d’apporter une alternative à ce qui se fait actuellement, dans le respect et la consultation des populations. »