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Trafic de drogue : Un vaste réseau de trafic de cocaïne démantelé entre la Guyane et Roubaix

Un réseau de trafic de cocaïne a été démantelée par la police judiciaire de Lille, lundi dernier. Les policiers de l’office anti-stupéfiants de la PJ et la brigade de recherche et d’intervention (BRI) et du RAID, sont intervenus dans plusieurs quartiers de Roubaix et Tourcoing.

  • Par: abehary
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Vingt et une personnes, dont un mineur de 17 ans, ont été interpellées, toutes suspectées de faire partie d’un vaste réseau de trafic de cocaïne. Ce coup de filet est l'aboutissement d'une enquête commencée en juillet. Lors d’une perquisition, les services de police roubaisien mettent la main sur six kilos de cocaïne et interpellent cinq individus qui se révèlent être des mules venues de Guyane. Elles transportaient de la drogue soit dans leur corps, en ingérant des boulettes pouvant contenir jusqu’à 25 grammes de cocaïne, soit dissimulée dans leur bagage.

Dix débarquements de mules par semaine en moyenne

Ces cinq premiers suspects ont été mis en examen puis en détention provisoire. Mais l’enquête s’est poursuivie, permettant aux policiers de mettre au jour un vaste réseau de trafiquants. « Les mules arrivaient de Guyane avant d’être récupérées à Orly par des chauffeurs qui les conduisaient jusqu’à Roubaix, où elles étaient déposées dans différentes maisons », détaille Romuald Muller, directeur interrégional de la police judiciaire de Lille dans le quotidien la Voix du Nord. Le nombre de trajets est important entre la Guyane et Roubaix via l'aéroport d'Orly. En 2019, ils auraient réalisé 534 voyages et importé « quasiment une tonne de cocaïne à Roubaix ». Une drogue pure pouvant être recoupée plusieurs fois et revendue de manière locale mais aussi internationale.

Détention provisoire et contrôle judiciaire

Lundi, les services ont profité de l’arrivée de nouvelles mules sur le territoire pour opérer. Lors des trente perquisitions, 2,1 kilos de cocaïne ont été saisis, ainsi qu’une arme de poing, cinq répliques de type air-soft, 60 000 € et cinq véhicules dont une Mercedes GLC.

Sur les 21 personnes placées en garde à vue, quatre ont été remises en liberté, cinq placées sous contrôle judiciaire, et sept en détention provisoire. Les cinq dernières, dont la tête de réseau, un homme âgé de 24 ans, étaient présentées au juge d’instruction ce vendredi, en vue d’un placement sous mandat de dépôt également.