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Rémire-Montjoly : le retour au calme au centre pénitentiaire

Une émeute est survenue ce mercredi aux environs de 9 heures au centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly. 130 prisonniers se sont rebellés après avoir dérobé des clefs à un surveillant, mais la situation a été maîtrisée, le calme était revenu, ce mercredi en fin de matinée.

  • Par: abehary
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130 prisonniers se sont soulevés dans deux quartiers de la prison. Le surveillant victime de l’embuscade a été légèrement blessé et pris en charge mais « pas de blessé grave » à déplorer.

Les incidents se sont déroulés dans la partie centre de détention de l'établissement. Des détenus qui ont réussi à s'emparer de clés en empêchant les surveillants de l'administration pénitentiaire d'intervenir.

Pour calmer la situation, il a fallu l'intervention d'un escadron de la gendarmerie appuyé par l'antenne du GIGN de Cayenne.

Le surveillant de l'administration qui s'est fait dérober ses clés dans l'embuscade menée par un groupe de détenus a été légèrement blessé. Il a été évacué vers le Centre hospitalier de Cayenne. Aucun blessé n'est à déplorer parmi les forces de l'ordre, ni chez les détenus. Un certain nombre de dégradation ont été commis notamment à cause de petits incendies provoqués volontairement par des détenus.

Un bilan permettra de déterminer les cellules qui pourront être réutilisées afin que les détenus puissent réintégrer leur cellule. Pour celles qui ne sont pas en bon état, les détenus intégreront d'autres cellules du bâtiment a indiqué le procureur de la République de Cayenne.

La situation a été rétablie vers 11h45 et pour l'instant, il y a peu d'élément sur l'origine de l'émeute précise Samuel Finielz le procureur de Cayenne :

« On ne sait pas si c'est la situation de l'urgence sanitaire liée à la pandémie covid19. Ca peut être aussi un mouvement de contagion avec la situation des prisons au Brésil qui connaissent depuis quelques jours de nombreuses émeutes »

Une enquête pénale a été diligentée à la gendarmerie de Matoury. Des auditions ont eu lieu dans l'après-midi afin d’appréhender les faits les plus graves.