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Environnement : les agents de la réserve naturelle l’Amana dans l’incertitude

Que va-t-il advenir des agents de la réserve naturelle nationale de l'Amana ? La réserve sera gérée par la Parc naturel régional de Guyane (PNRG) jusqu’à la fin de l’année mais passé ce délai, pour l’instant, aucun repreneur n’est décidé. Les sept employés de la structure se disent aujourd’hui inquiets pour leur avenir. Les détails.

  • Par: adminradio
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Les sept employés, trois fonctionnaires et quatre contractuels, n'ont pas beaucoup de visibilité sur la suite de leur carrière à la réserve. La structure est gérée par le Parc naturel régional de Guyane (PNRG), mais cette gestion s'arrêtera à la fin de l'année et aucun repreneur n'a été sélectionné.

Le personnel témoigne d'une tension quotidienne au travail

Certains agents comme Ronald Wongsopawero travaille à la réserve depuis sa création en 1998. Pour se faire entendre, ils ont décidé de mettre en sommeil plusieurs missions « pour marquer le coup », dit-il, face à cette incertitude qui ronge les agents.

Les agents de la Réserve de l'Amana affichent leurs appréhensions quant à l'heure avenir professionnel 

Pour les employés, après le 31 décembre, c'est le saut dans l'inconnu, explique Auriane Dhelin, conservatrice à la réserve :

« Nous avons des agents engagés depuis de longues années. En ce moment, nous arrivons à la fin de la période de ponte des tortues marines. C’est une période où les agents sont extrêmement sollicités et sont amenés à faire des heures supplémentaires. Et à la fin de cette période, ne pas savoir ce qu’on va devenir rajoute un stresse supplémentaire »

 A trois mois de l’échéance : le flou total 

Trouver un nouveau gestionnaire pour remplacer le PNRG n'est pas une chose simple. Selon les agents, un premier appel à candidature a été lancé l’année dernière mais il est resté sans succès. Les fonctionnaires du PNRG s’interrogent également sur des conditions de reprise. « La réserve est gérée par une collectivité, c’est un avantage. Si la réserve est reprise, par exemple, par une association, la situation peut être beaucoup plus complexe », s’inquiète Auriane Dhelin. Contacté, le président du Parc naturel régional, Jean-Paul Fereira, n'a pour l’instant pas répondu à nos sollicitations.