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Accord entre le Parc Amazonien de Guyane et le parquet

  • Par: abehary
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Un protocole d’accord signé entre le parquet et le Parc Amazonien de Guyane pour mieux lutter contre l’orpaillage illégal.

Dans le cadre de la mission Harpie, certaines opérations de saisie et de destruction de matériel sur les sites illégaux doivent être réalisées par des officiers ou des agents de police judiciaire mais aussi par des agents du Parc Amazonien de Guyane (PAG) : des inspecteurs de l’environnement. Ils sont 15 au total. Ces opérations sont réalisées sous l’autorité du procureur, d’où la convention signée hier. « Plus aucune patrouille ne doit partir sans des agents destructeurs » estime Eric Vaillant, procureur de la République. Ces agents ne sont pas assez nombreux pour l’instant.

Jean-Pierre Roumillac, 12e Vice-Président de la CTG, Gilles Kleitz, directeur du Parc Amazonien de Guyane et Eric Vaillant, procureur de la République (Photo : M.Romagnan)

Cette convention est signée alors que l’orpaillage illégal en 2017 est en hausse. Selon le dernier bilan, le nombre de sites illégaux a doublé en un an. Et comme l’a annoncé le président de la République lors de sa venue en Guyane, l’opération Harpie doit être repensée. Selon Gilles Kleitz, directeur du PAG, cette mission doit évoluer en « détruisant systématiquement tous les matériels, arrêtant les flux d’approvisionnement des camps, en protégeant les bassins de vie et les zones où la nature est la plus précieuse ».

Cette convention régule aussi les missions des inspecteurs de l’environnement, qui doivent aussi faire la « police de la nature » sur le territoire du Parc, par des actions de sensibilisation à la protection des espèces protégées, de la biodiversité et du patrimoine.