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Energie : La future centrale EDF du Larivot alimentée par de la biomasse liquide

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a décidé, avec Rodolphe Alexandre le président de la CTG, de remplacer un projet de centrale électrique au fioul à Larivot, «pour retenir une option d'alimentation à 100% fondée sur de la biomasse liquide, selon un communiqué samedi.

  • Par: abehary
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«Dans un contexte de forte croissance des besoins en approvisionnement en électricité en Guyane et dans la perspective de la fermeture de la centrale au fioul lourd de Dégrad des Cannes, il était indispensable de trouver sans attendre une solution pérenne et de construire une autre centrale», a observé la ministre dans un communiqué.


«J'ai considéré qu'il était en revanche hors de question de miser sur le fioul, qui est une énergie polluante et fortement émettrice de CO2. J'ai donc décidé, avec Rodolphe Alexandre, de réorienter le projet de centrale prévu jusqu'ici pour retenir une option d'alimentation à 100% fondée sur de la biomasse liquide», précise-t-elle.


Sur sa page Facebook, Rodolphe Alexandre confirme cette décision « La ministre m’a annoncé la décision du gouvernement de maintenir le projet, inscrit dans la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, en démarrant avec l’utilisation de biomasse liquide dès la mise en activité de la centrale. Une démarche que la Guyane a d’ores et déjà initiée à travers les centrales biomasses de Saint-Georges, de Cacao et de Kourou notamment», indique le président de la CTG. 


«Le projet initial prévoyait une centrale fonctionnant au fioul léger, avec une mise en service prévue début 2024», précise le ministère, selon lequel «Barbara Pompili s'assurera que les biocarburants utilisés respectent les critères de durabilité et soient conformes aux directives européennes». Ils ne devront notamment pas provenir de matières premières «présentant un risque élevé d'induire des changements dans l'affectation des sols», excluant notamment huile de palme et soja.

Selon le gouvernement, la réorientation du projet doit permettre de réduire «considérablement les émissions de gaz à effet de serre» et «réduira également fortement les émissions d'oxydes d'azote (-64%) et d'oxydes de soufre (-99,6%)».  Une solution décriée par les opposants au projet, au nom de la lutte contre la déforestation.