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Pass sanitaire : le Syndicat des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers et Discothèques de Guyane s’y oppose

Pour aller au cinéma, au musée ou dans des établissements sportifs, tous les Français doivent désormais présenter une preuve de vaccination ou un test Covid-19 négatif via le pass sanitaire. Dans l'état actuel des choses, le syndicat des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers et Discothèques de Guyane (SHRCDG) s'opposent fermement à la mise en place du Pass sanitaire dans leur établissements.

  • Par: abehary
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L'extension du pass sanitaire annoncée ce lundi 12 juillet par le président de la République débute ce mercredi 21 juillet. Celui-ci sera étendu à tous les lieux de loisirs et de culture accueillant plus de 50 personnes.

“Jusqu’à ce jour, nous avons soutenu et appliqué toutes les mesures sanitaires malgré leur coût économique mais aujourd’hui nous nous opposons fermement au projet d’extension du pass sanitaire à nos établissements”, annonce Liliane Destembert, la présidente du SHRCDG. 

L’application du pass sanitaire dans les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes (contre 1 000 auparavant) prend effet à partir de ce mercredi. 

Pourquoi s'oppose-t-il au pass sanitaire ?

Dans un communiqué, le syndicat explique les raisons de cette opposition :  

Pour le SHRCDG, le principe de la responsabilité des contrôles doit rester à l’État ; lequel ne doit en aucune façon s’en décharger, la mise en place de tels contrôles engendre des contraintes d’organisation incompatibles avec le principe même de leurs activités (affluence, temps d’attente, surcoûts, salariés non vaccinés...), 

Moins de 15% des Guyanais ont un schéma vaccinal complet et que les tests PCR vont devenir payants, leurs professions ne peuvent survivre avec une clientèle potentielle aussi mince, d’autant plus après 8 mois de fermetures administratives. 

Parce que le Pass sanitaire pose de nombreux problèmes juridiques. Par exemple, la CNIL rappelle dans son avis du 7 juin 2021 que “le Pass sanitaire ne devait en aucun cas concerner les activités de la vie courante et qu’il devait également s’effectuer par des personnes habilitées à contrôler les justificatifs”. 

Aussi, le SHRCDG demande au Gouvernement l’abandon pur et simple du principe de contrôle du Pass sanitaire par nos établissements. Pour l'instant, les gérants de ce type d'établissement ne seront pas sanctionnés. Le gouvernement leur laisse une semaine pour s'organiser et s'adapter à cette nouvelle mesure.