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Coronavirus : Le variant brésilien surveillé attentivement en Guyane

Avec le variant brésilien, la Guyane a comme une épée Damoclès au-dessus de la tête. Chaque semaine, des échantillons ciblés sont envoyés à l’Institut Pasteur de Paris afin de repérer l’apparition d’un éventuel variant brésilien (Sars-CoV-2) chez les personnes diagnostiquées positives.

  • Par: adminradio
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Mardi en fin de matinée, quelques responsables de la lutte contre le Covid-19 en Guyane ont poussé un ouf de soulagement. Car une heure plus tôt, l’annonce venait d’être faite de la découverte d’un premier patient atteint d’un des variants au Sars-CoV-2. Après vérification, il s’agissait d’une fausse alerte :

« Pour l’instant, les onze premiers échantillons envoyés par la Guyane à l’Institut Pasteur de Paris pour séquençage ne sont pas des variants », indique l’ARS Guyane.

En Guyane aussi, la survenue d’éventuels variants parmi les cas confirmés de Covid-19 est surveillée attentivement. Les variants anglais et sud-africain, bien sûr, mais surtout les deux variants brésiliens (Manaus et Sao Paulo) par la proximité géographique et les échanges entre la Guyane et son voisin :

Les échantillons suspects font l’objet d’un séquençage par l’Institut Pasteur de Paris :

« Après les 11 premiers envoyés le 13 janvier, 37 autres l’ont été lundi. Le résultat est attendu dans les prochains jours. Les envois d’échantillons pour séquençage se poursuivront chaque semaine, au rythme de plusieurs dizaines », précise l’ARS.

Cette surveillance fait l’objet d’un plan, mis au point par l’Agence Régionale de Santé et l’Institut Pasteur de Guyane, avec les biologistes, les épidémiologistes et les infectiologues des laboratoires et établissement de santé du territoire. Des critères ont été établis pour décider quels échantillons positifs doivent être envoyés à Paris pour séquençage. Il s’agit :

- Des cas sévères (patient hospitalisé en réanimation par exemple) ;

- Des infections au Covid chez une personne immunodéprimée ;

- Des cas de réinfection ;

- Des clusters sévères ;

- Des personnes de retour de voyage depuis moins de deux semaines.

L’échantillonnage comprend également des prélèvements réalisés dans les centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) afin que tout le territoire soit surveillé. Ceux-ci effectuant des tests antigéniques, dont les prélèvements ne peuvent pas être séquencés, tout test positif est désormais confirmé par RT-PCR.

Les laboratoires ont été invités à retrouver tous les échantillons répondant à l’un de ses critères, que ce soit parmi les nouveaux tests réalisés mais aussi parmi ceux réalisés depuis la deuxième semaine de janvier. Ils sont confiés à l’Institut Pasteur de Guyane, qui les envoie ensuite à l’Institut Pasteur de Paris.