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63,9% des Guyanais seraient immunisés contre le Covid19

63,9 % des Guyanais auraient développé des anticorps contre le Covid-19, selon l’Institut pasteur de Cayenne. L’étude EPICOVID, très attendue, est basée sur les prélèvements sanguins de près de 2000 personnes. L’enquête révèle également des disparités selon les communes. Les détails avec notre partenaire Outre-mer360.

  • Par: abehary
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L’Etude Epicovid vise à déterminer la part de la population de chaque commune ayant développé des anticorps au Covid-19, que ce soit en ayant contracté la maladie ou en s’étant fait vacciner. Il en ressort donc que 63,9% des Guyanais seraient immunisés contre le Covid19.

L’enquête s’est déroulée entre le 23 août et le 24 septembre 2021, auprès d’un échantillon de 1 977 personnes. Les participants ont dû évidemment se soumettre à plusieurs questions mais aussi effectuer un prélèvement sanguin explique Claude Flamand, responsable de l’unité d’épidémiologie de l’Institut Pasteur :

« Tous les individus des logements tirés au sort étaient invités à participer à l’étude […] Les participants inclus ont accepté de répondre à un questionnaire individuel standardisé et d’effectuer un prélèvement sanguin permettant de rechercher la présence d’anticorps […] La séroprévalence estimée à partir du test utilisé représente la proportion des individus ayant développé des anticorps à la suite d’une infection naturelle ou grâce à la vaccination. Le statut vaccinal des individus a été collecté à partir de leur certificat de vaccination »

L’étude met également en lumière des disparités selon les communes. Celles ayant une couverture vaccinale plus élevée comme Rémire-Montjoly, Kourou, Saint-Georges et Awala-Yalimapo semblent relativement bien protégées contre le Covid, en tout cas à court terme. En revanche, d’autres communes apparaissent très faiblement protégées, avec moins de 60 % de la population ayant développé des anticorps. Il s'agit entre autres de Saint-Laurent-du-Maroni, Régina et Cayenne. Des zones qui sont alors par définition plus exposées à une future reprise de l’épidémie.

Enfin, l’institut Pasteur précise qu' avec un variant Delta très contagieux, le niveau d'immunité collective nécessaire est estimé à 90% pour permettre un réel frein à la propagation du virus. La perspective de potentielles nouvelles vagues de contamination ne peut donc, pour l'heure, être écartée.